ETI3000 : « objet connecté »

Couverture Emballage Digest - l'Etiquetage Expert

Le règlement européen n° 1169/2011 en faveur de l'Information consommateur ( INCO ) changerait il la donne ?

Extrait de l’article de J-CH. Guezel intitulé :
Les étiqueteuses accompagnent le règlement « INCO »
(Emballage Digest mai 2017)

Les solutions de type top & down reviennent sur le devant de la scène pour la mise en conformité de l’étiquetage des denrées alimentaires avec le règlement « information consommateur », obligatoire depuis le 13 décembre 2016. D’une façon générale, les efforts des fabricants de systèmes d’étiquetage portent sur la connectivité et le rendement des machines.

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Eticoncept (groupe Barcodis) fait lui aussi partie de ces fabricants qui soignent les capacités de communication de leurs machines.
« Dans la série ETI 3000, qui compte maintenant près d’une vingtaine de références, nous venons de lancer une version dite connectée qui mise sur les automatismes pour mieux s’intégrer à l’environnement du client » explique Guy Collonge, responsable marketing.
Si la démarche n’est pas tout à fait nouvelle, puisque la plupart des systèmes d’impression pose ETI 3000 sont déjà communicants, elle a été poussée beaucoup plus loin , notamment pour faciliter la tâche des intégrateurs. La carte de commande de cette étiqueteuse émet ainsi des trames contenant diverses informations relatives à l’état des consommables, aux statistiques de productions, à la détection des codes à barres défectueux, etc. Après conversion par un module de communication ad hoc, l’échange devient possible avec n’importe quel MES (Manufacturing Execution System) du marché afin de gérer les opérations en temps réel et d’optimiser l’outil de production.

Si les cadences demandées dans l’alimentaire restent en général en deçà de celles rencontrées dans la pharmacie (voir notre page sur ce sujet*) , elles n’imposent pas moins de recourir à certaines astuces pour l’impression-pose. « Jusqu’à 50m/minute, il est possible d’imprimer et de poser en temps réel, c’est-à-dire de poser la dernière étiquette imprimée », précise le responsable marketing. Mais dans les cas extrêmes, il faut travailler en temps différé, avec des vitesses d’impression et de pose différentes, et par conséquent un encours et une gestion de boucle ». Deux modes de fonctionnement que l’on retrouve bien entendu au sein de la gamme ETI 3000.
Dans tous les cas, Guy Collonge affirme pouvoir traiter toutes les demandes y compris les plus exigeantes, quitte à mettre deux machines en maître-esclave pour doubler la cadence.

*Note d’Eticoncept

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